Woodstock a déjà 53 ans ! Mamzelle Swing vous propose un retour sur cet événement musical emblématique de la mouvance hippie.
Woodstock, ou l’âge d’or de l’ère hippie
Les historiens s’accordent à le dire : Woodstock était le festival hippie par excellence. Un rendez-vous hors-norme, porté par le slogan « 3 days of love, peace and music ». Ce rassemblement emblématique s’est déroulé à Whithe Lake dans l’Etat de New York du 15 au 18 août 1969. L’évènement, prévu pour accueillir 50 000 spectateurs, en a finalement rassemblé un demi-million. De véritables icônes de l’industrie musicale se sont succédé pour faire danser l’immense foule. Même si l’on ne peut pas ignorer les dérives que cette réunion a occasionnées (consommation de produits dangereux, débordements parfois violents…), elle reste emblématique d’une époque et d’un état d’esprit.
Un festival mythique
Cet immense évènement a accueilli 32 groupes et solistes de rock, soul, blues et folk. Le budget de 10 millions de dollars a permis de proposer des têtes d’affiches impressionnantes The Who, Jimi Hendrix, Joan Baez, Ten Years After, Crosby, Stills… Pour certains artistes comme Joe Cocker ou Carlos Santana, ce festival fut un tremplin. Les conditions climatiques sont catastrophiques sur ces quelques jours de festival mais aucune électrocution n’est à déplorer. Bien que divers artistes refusent de jouer dans ce contexte, la plupart parvient à se produire grâce aux efforts déployés par les techniciens et la logistique. On compte pas moins de 5 162 interventions médicales durant Woodstock dont 797 liées à la drogue. Malgré ces nombreux aléas, l’évènement restera gravé dans les mémoires comme l’apogée de l’ère hippie et devient le plus grand festival de tous les temps.
Le festival du look hippie
Les légendes qui sont venues se produire durant ce festival en plein air ont arboré, tout comme leur public, des vêtements et accessoires typiques de cette époque. Une époque où les hippies visaient un retour à la simplicité, à la légèreté, en opposition aux conventions et à l’austérité du monde moderne. La préférence allait aux chaussures en daim, aux blousons en cuir, aux tenues amples et synonymes de décontraction. Concernant les habits féminins, on retrouve les robes longues parsemées de fleurs symboliquement chargées. Les accessoires donnent lieu à toutes sortes de fantaisies : lunettes extravagantes, bandanas et colliers « peace and love » sont à l’honneur. On veut rompre avec les coiffures guindées qui ont dominé une large partie des années 60 avec des cheveux lâchés, des tresses.
La musique est un vecteur de rassemblement pour cet événement majeur, qui a grandement participé à la libération des mœurs.